Réforme de l’assurance-vie : L’Afer n’y voit pas clair
Le nouveau contrat d’assurance-vie euro-croissance laisse encore bien des zones d’ombre.
Réforme de l’assurance-vie : Un besoin de clarification demandé par les assureurs
"Le président (de la République) donne à l’[a[assurance-vie]a] une mission citoyenne, ce que nous saluons, mais il subsiste une interrogation forte en amont : nous ne savons pas comment cette mission se traduira sur le plan fiscal, social et juridique pour les épargnants", a indiqué à l’AFP Gérard Bekerman, président de l’[a[Afer]a].
"L’Afer reste donc vigilante. Elle saura le cas échéant faire entendre sa voix", a-t-il poursuivi.
Jeudi, François Hollande a annoncé que l’assurance-vie serait "réformée pour que les fonds puissent être davantage affectés aux fonds propres des entreprises". Il a également réaffirmé que l’imposition des plus-values mobilières serait "révisée", afin de "mieux orienter l’épargne des Français vers l’[a[investissement]a] productif".
Le transfert d’une partie de l’épargne de l’assurance-vie vers le financement des entreprises pourrait impliquer un transfert de risque, qui devrait alors être expliqué de manière pédagogique aux épargnants, a expliqué M. Bekerman, précisant que ces derniers avaient été "désabusés ces dernières années par les aléas de la [a[Bourse]a], même si maintenant elle se porte mieux".
En contrepartie de ce transfert de risque, l’Afer demande à ce que le statut de l’assurance-vie reste inchangé.
"L’[a[assurance vie]a] ce n’est pas un produit de classe, ce n’est pas une niche et elle n’est pas réservée aux grosses fortunes. C’est une véritable épargne populaire qui concerne 14 millions de Français ayant travaillé toute une vie pour mettre cet argent de côté", a justifié M. Bekerman.