Nouvelle banque privée à la Caisse d’Epargne Ile-de-France
La Caisse d’Epargne Ile-de-France a annoncé mercredi le lancement de sa banque privée, réservée à des personnes disposant de plus d’un million d’euros de dépôts, avec l’objectif d’atteindre un porte-feuille d’un millier de clients d’ici trois ans.
La Caisse d’Epargne Ile-de-France lance sa propre banque privée, objectif 1 000 clients d’ici trois ans !
"Cette création correspond à une demande très forte d’une partie de notreclientèle, qui réclamait des services spécifiques", a souligné Gilles Lebrun, membre du directoire en charge du pôle Banque de détail de la Caisse d’Epargne Ile-de-France lors d’une conférence de presse.
Sur les 3,6 millions de clients de cette Caisse, 500 ont déjà rejoint cette banque privée avec un porte-feuille moyen en dépôt de 1,2 million d’euros.
"Nous préférons parler de 500 relations car nous gérons aussi les comptes du conjoint et des enfants, ce qui était une demande très forte. Notre objectif est de doubler ce nombre de relations d’ici trois ans", a expliqué M. Lebrun.
Parmi ses clients se trouvent notamment des chefs d’entreprise, des cadres dirigeants et des représentants des professions libérales. Le banque se réserve par ailleurs la possibilité d’accepter des personnes n’ayant pas un million d’euros en dépôt "mais qui ont le potentiel pour y parvenir", a précisé Bernard Comolet, président du directoire de la Caisse d’Epargne Ile-de-France.
Pour plus de simplicité, ces clients n’auront qu’un seul interlocuteur au sein de la banque privée, et ce quelle que soit la nature de leur demande (gestion des opérations courantes, crédits, placements...). Pour le moment, sept chargés d’affaires sont en place et ont un nombre de relations limité à 80.
Interrogée sur l’opportunité d’ouvrir une banque privée, alors que le groupe BPCE en possède déjà une avec 1818, la directrice du développement des Caisses d’Epargne, Christine Fabresse, a fait valoir que cela répondait à une spécificité régionale.
"1818 intervient sur tout le territoire mais il n’y a pas nécessairement la capacité à entretenir un dispositif aussi important que celui de l’Ile-de-France", a-t-elle affirmé.