Livret A et LDD : Doublement du plafond des versements très attendu !

Passage du plafond du livret A à 30 600 €, une promesse de campagne de M. Hollande à tenir !

Mesure phare de la campagne de François Hollande, le doublement du plafond de dépôt sur les [a[livrets épargne]a] réglementés ([a[Livret A]a] et [a[LDD]a]) devrait faire partie des premières mesures du président nouvellement élu.

Cette mesure a reçue en effet un écho très favorable du côté des épargnants, même, si en période de crise budgétaire, le financement de cette épargne nette d’impôt sur les revenus, mais également nette de [a[prélèvements sociaux]a] peut surprendre. Mais le but de cette démarche est bel et bien le financement des logements sociaux. La manne des dépôts ainsi espéré pourra alors servir pour la construction de nouveaux logements sociaux, dont notre pays fait si cruellement défaut. Ainsi, pas moins de 15 à 20 milliards d’euros de nouveaux dépôts sont attendus avec cette mesure.

Doublement des plafonds des versements de l’épargne réglementée : Une nouvelle niche fiscale qui ne dit pas son nom ?

Ainsi le livret A passerait de 15 300 € à 30 600 € de plafond de versement. Le LDD (ex [a[Codevi]a]) passerait de 6 000 à 12 000 €.

 Contribuable célibataire : 42 600 € placés, net d’impôt et net de prélèvements sociaux, soit 958,50 € d’intérêt par an (pour une année entière), au taux actuel de 2,25%.

 Famille avec 2 enfants : maximum de 146 400 € placés (4 livret A et 2 LDD), net d’impôt et de prélèvements sociaux, soit près de 3 294 € d’intérêt par an, même avec un taux faible à 2,25% !

Doublement des plafonds de l’épargne réglementée, les banques pourraient traîner des pieds !

Les banques n’ont pas intérêt à précipiter les choses. L’épargne réglementée n’est pas une des meilleures choses pour elles. En effet, les dépôts sur le livret A et le LDD sont moins intéressants pour leurs bilans, et l’application des nouvelles normes Bâle III, que les dépôts effectués sur les livrets épargne maison, dont l’intégralité des sommes est inscrite dans leurs comptes. Pour le livret A et le LDD, l’Etat commissionne les banques à hauteur de 1% des dépôts pour financer la gestion de ces comptes, en contrepartie les [a[fonds]a] collectés sont centralisés pour partie à la Caisse des Dépôts et Consignations, afin de participer au financement des logements sociaux. Les banques voient donc d’un mauvais oeil ce doublement de plafond et pourrait être tenté d’invoquer des délais de mises en place pour adapter leurs systèmes informatiques à ces nouvelles règles, même si bien entendu, la bonne foi des banques n’est jamais à mettre en cause...

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