La baisse du taux du Livret A devrait profiter à l’assurance-vie
La baisse du taux du Livret A devrait profiterà l’assurance-vie (Xerfi)
Le taux du [a[Livret A]a], actuellement à 1,75%, passera à 1,25% le 1er août.
"D’autres éléments semblent éclaircir l’environnement comme le rapport Berger-Lefebvre ou encore le rééquilibrage du bilan des banques", écrit Xerfi.
Du côté des assurés, la sécurité des placements est désormais un élément indispensable lors de la recherche de contrats, relève l’étude, ce qui a poussé les acteurs du marché à adapter leur offre en proposant de nouvelles garanties et une gestion davantage diversifiée.
La différence entre les contrats se joue principalement sur la modulation des rendements servis par les [a[fonds en euros]a], une rémunération de plus en plus personnalisée qui complique la comparaison entre offres, note l’étude.
Xerfi relève également une montée en gamme de l’offre avec de plus en plus de produits destinés à une clientèle aisée, alors que les produits grand public ont été particulièrement touchés par le déclin du marché de l’[a[assurance-vie]a] l’année dernière.
En 2012,l’assurance-vie a connu pour la première fois une décollecte nette (retraits supérieurs aux versements), de 6,5 milliards d’euros.
En matière de distribution, les banques restent leaders du marché. "Leur présence territoriale, beaucoup plus dense que celle des assureurs, et les efforts consentis pour multi-équiper leurs clients y sont pour beaucoup", explique Xerfi.
Les conseillers en gestion de [a[patrimoine]a] indépendants se retrouvent en revanche dans une situation plus délicate, notamment à cause de l’évolution de la règlementation européenne.
"Quantà la révolution Internet, elle n’a toujours pas eu lieu", estime Xerfi. Le cabinet précise que certains acteurs qui proposaient de souscrire des contrats en ligne ont fait marche arrière, comme [a[Empruntis]a] et [a[Meilleurtaux]a] qui ont arrêté la commercialisation de leurs contrats d’assurance-vie.
Néanmoins, Internet reste un outil important dans le choix et la souscription des contrats via la simulation de devis, constate l’étude.