Capital investissement / Epargne : 10 mesures pour soutenir le développement des PME
Le capital investissement propose dix mesures pour soutenir PME et ETI :
Les professionnels du capital [a[investissement]a] ont publié mercredi dix propositions pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI), via notamment une réorientation de l’épargne.
L’Association française des investisseurs en capital (Afic) représente 97% de la profession, soit 270 sociétés qui investissent pour le compte de divers clients dans des entreprises non cotées.
L’Afic, qui a regroupé ses idées dans un Livre blanc, gère près de 80 milliards d’euros investis dans plus de 5.000 sociétés soit 9,2% de l’emploi salarié en France. En 2011, son activité aaugmenté de 48% dans un contexte pourtant difficile.
"On a la chance d’avoir un pays qui a une épargne considérable et en même temps le constat de 2011 est celui d’une difficulté à orienter l’épargne sur le long terme", a rappelé Hervé Shricke, président de l’Afic, lors d’une conférence de presse.
Pour inciter les grands investisseurs à alimenter PME et ETI en capital, l’association appelle à la mise en place d’un [a[fonds]a] de garantie mutuelle qui permettrait de "réduire la contrainte de [a[fonds]a] propres des établissements soumis aux règles de solvabilité".
Le fonds de garantie mutuelle proposé par l’Afic "plafonnerait la perte potentielle encourue dans le non coté" et favoriserait l’[a[investissement]a] dans les PME et ETI par les banques et les assureurs.
Les nouveaux cadres réglementaires, Bâle III pour les banques et Solvabilité II pour les assureurs, dissuadent, en effet, très fortement la détention d’actions de sociétés non cotées.
Livret A : Utiliser une partie des dépôts pour soutenir les PME
L’Afic suggère par ailleurs d’affecter de 3 à 5% des sommes déposées sur le [a[Livret A]a] et le Livret de développement durable ([a[LDD]a]) vers les fonds propres des PME, tout en maintenant la garantie de rémunération de ces placements.
L’Afic, qui a pris contact avec les équipes des candidats à l’élection présidentielle française, dont le premier tour se tient dans dix jours, a souligné que la mise en oeuvre de ses propositions passait le plus souvent par des aménagements de la loi.