Caisse d’Epargne : 1 239 millions d’euros de bénéfices en 9 mois, vous pensez toujours à la faillite des banques ?
Caisse d’Epargne : forte hausse des bénéfices au 3e trimestre
Tout va bien pour les banques de détails. Votre argent dormant sur votre compte courant ne risque rien pour le moment. Tout l’inverse de la faillite pour les banques. La publication des résultats du 3e trimestre est sans appel. C’est même un peu rageant, alors que l’économie est plongée dans un si profond gouffre, que les bénéfices d’accumulent de la sorte.
Réseau des 15 Caisses d’EpargneRésultats T3 2020 avant impôt (en millions d’euros)Résultats T2 2020 avant impôt (en millions d’euros)Résultats T1 2020 avant impôt (en millions d’euros)
Caisses d’Epargne
498
282
459
Dans le détail, le réseau Caisse d’Epargne regroupe 15 Caisses d’Epargne ainsi que leurs filiales. Pour le 3e trimestre, le produit net bancaire s’établit à 1 737 millions d’euros, en légère baisse de 0,4% sur un an. Sur les 9 premiers mois de l’année, à 5 246 millions d’euros, il baisse de 1,4% (+0,2% hors provision Epargne Logement) sur un an intégrant une baisse de 2,5% de la marge nette d’intérêt (hors provision Epargne Logement), à 2 812 millions d’euros, et une hausse de 1,4% des commissions à 2 387 millions d’euros.
Résultats au 3e trimestre 2020 des banques (BNP, Banques populaires, Caisse d’épargne, Crédit Agricole, Société Générale)
Résultats au 3e trimestre 2020 des banques (c) FranceTransactions.com
Ce n’est pas la crise pour les banques ! Les résultats du 3e trimestre 2020 attestent de solides résultats. Même la Société Générale et Natixis ont réussi à redresser la barre. Les banques de détails font toutefois nettement mieux.
Les frais de gestion baissent sur un an de 2,1% au T3-20 et de 2,9% sur 9M-20. Le coefficient d’exploitation après retraitement de l’impact IFRIC 21 s’améliore de 1,1pp au T3-20 et de 1,0pp sur 9M-20, à respectivement 62,6% et 63,2%. Il en résulte une hausse du résultat brut d’exploitation au T3-20 de 2,6% à 662 millions d’euros et sur 9M-20 de 1,3% à 1 917 millions d’euros.
Coût du risque encore en forte hausse
Le coût du risque ressort à 162 millions d’euros au T3-20 et à 559 millions d’euros sur 9M-20, une détérioration sur un an de respectivement 44,8% et 74,5% pour prendre en compte les effets à venir de la dégradation de l’environnement économique.
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