Blocage des contrats d’assurance-vie : tous les actes de gestion sont concernés

Puisque le petit monde de la finance marche sur la tête...

C’est donc bien aux épargnants d’assumer le risque pris par les assureurs sur les fonds euros. En clair, afin que les assureurs ne fassent pas faillite en cas de remontée virulente des taux d’intérêts, le blocage temporaire des actes de gestion des assurés ou des souscripteurs du capital sur les contrats d’assurance-vie (rachats partiel, avances, rachat total, arbitrage) devraient permettre aux assureurs d’éviter la faillite par manque de liquidités. Un paradoxe total.

Le système financier, dans son intégralité s’est construit sur le risque obligataire, en promettant une garantie du capital, alors qu’évidemment, cette promesse n’est pas tenable en cas de forte remontée des taux...

Si les épargnants décident massivement de racheter leurs contrats, les assureurs iront au tapis, faute de trésorerie. La faute à qui ? Aux épargnants bien-sûr !

L’assurance-vie reste encore un produit d’assurance... Enfin, du point de vue des assureurs.

Trêves de polémiques. Une réponse ministérielle a confirmé ce qui semblait évident : en cas de décès de l’assuré, le dénouement du contrat d’assurance-vie aurait bien lieu, évidemment, même en cas de blocage temporaire imposé par le gouvernement. De même, les rentes viagères en cours de versement ou à verser ne seraient pas bloquées non plus.

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