Plafonnement des incidents de paiement ou microcrédit social, le législateur et les [a[banques]a] ont ces dernières années considérablement amélioré l’accès bancaire aux personnes les plus modestes.

Une démarché bénéfique qui permet ainsi à 99% des Français de disposer d’un [a[compte bancaire]a] (plus haut taux de bancarisation d’Europe) et de réaliser un taux d’équipement de [a[carte bancaire]a] de 96% (source Crédoc 2010).

Exclusion bancaire : les Associations et élus locaux dénoncent

Néanmoins, le "Manifeste pour l’inclusion bancaire en France des populations fragiles" soumis dernièrement par les Associations et élus locaux (Croix-Rouge, Secours catholique et Union nationale des centres communaux d’action sociale) aura mis le feu aux poudres.

En effet, le rapport fait état de 5 à 6 millions de Français laisser pour compte, une population ayant un accès restreint aux [a[banques]a] ou présentant des difficultés dans leur utilisation quotidienne. Une inégalité et des conséquences "extrêmement graves" que les Associations et élus locaux dénoncent.

Exclusion bancaire : la FBF estime que ces accusations sont inacceptables

Le manifeste a rapidement fait monter au créneau la Fédération Bancaire Française qui estime ces affirmations contestables de part l’éfficacité des travaux de fond effectués depuis 2000.

La FBF évoque notamment l’importance des droits bancaires de base répondant à l’exclusion bancaire ainsi que l’éducation financière menée en partenariat avec les acteurs sociaux dont la mise en place d’une collection de mini-guides thématiques, le développement d’actions d’information dans toute la France et la création d’un site internet pédagogique "Les clés de la banque".