Assurances-vie non réclamées : le superviseur veut passer le marché au crible
Assurances-vie non réclamées : le superviseur veut "passer le marché au crible"
"Auprès de certains groupes que nous avons contrôlés, les obligations de recherche des assurés décédés et des bénéficiaires n’ont pas été respectées. La loi est pourtant claire", s’est insurgé le vice-président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution .
"Il est temps d’arrêter certaines pratiques, par exemple en matière de revalorisation des capitaux post-mortem. C’est un sujet qui donne une mauvaise image des assureurs et ceux-ci en ont d’ailleurs conscience", a-t-il estimé.
"Ce que nous constatons nous amène à des positions assez dures, puisque les dossiers vont jusqu’à la commission des sanctions. Nous allons passer le marché aucrible. Nous avons d’autres dossiers en cours", a-t-il averti.
Nommé en novembre, M. Levaux a également indiqué que pour 2014, les axes de travail de l’ACPR, seront "les capitaux en déshérence", "le mode de commercialisation des crédits" et "la formation des vendeurs, car c’est là qu’il y a un risque non négligeable sur la vente des produits d’assurance-vie".
Après un rapport sévère de la Cour des Comptes sur les contrats en déshérence, le rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale, Christian Eckert, a déposé mi-novembre une proposition de loirelative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d’assurance-vie en déshérence.