L’assurance vie garde un rythme solide en mars

Le mois dernier, les dépôts ont dépassé les retraits à hauteur de 1,5 milliard d’euros. C’est un peu moins qu’en février - 1,7 milliard -, mais bien meilleur qu’un an plus tôt : à l’époque, la collecte nette avait été légèrement négative dans un contexte de fort attentisme avant les élections françaises.

Depuis le début de l’année, la collecte nette atteint 5,5 milliards d’euros, alors qu’elle ne parvenait pas même à un milliard au premier trimestre 2017.

Dans le détail, les cotisations ont atteint 11,9 milliards d’euros en mars, alors que les prestations, soit les retraits, ne se sont établies qu’à 10,3milliards. Un an plus tôt, les cotisations étaient environ au même niveau, mais les retraits étaient nettement supérieurs.

Depuis le début de l’année, 30% des cotisations ont été versées sur des supports dits en unités de compte, qui ne donnent aucune garantie à l’épargnant deconserver l’argent investi mais lui promettent des rendements potentiellement supérieurs. Un an plus tôt, la proportion ne s’établissait qu’à 27%.

La grande majorité des assureurs tentent d’augmenter cette part car les fonds dits "euros", qui restent très dominants et garantissent le capital investi, rapportent de moins en moins d’année en année, face au bas niveau des taux d’intérêt, et forcent les assureurs à mettre de côté d’importantes réserves imposées par la réglementation.

Au total, l’encours des contrats d’[a[assurance vie]a] représentait 1.681 milliardsd’euros fin mars, soit 2% de plus qu’un an plus tôt.