Résultats annuels 2013 : BNP Paribas

Le 12 février 2014, le Conseil d’administration de [a[BNP Paribas]a], réuni sous la présidence de Baudouin Prot, a examiné les résultats du Groupe pour le quatrième trimestre et arrêté les comptes de l’année 2013.

Résultats annuels 2013 : BNP résiste bien !

Le Groupe montre en 2013 une bonne résistance de ses activités opérationnelles dans une conjoncture européenne peu porteuse.

Le produit net bancaire s’élève à 38 822 millions d’euros, en baisse de 0,6% par rapport à 2012. Il intègre cette année deux éléments exceptionnels pour un total net de 147 millions d’euros : l’impact de la cession des actifs de Royal Park Investments pour 218 millions d’euros et la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -71 millions d’euros. Les éléments exceptionnels du produit net bancaire s’élevaient l’année dernière à -1 513 millions d’euros et intégraient notamment l’impact de « l’OCA » pour -1 617 millions d’euros.

Bénéficiant de la diversité des métiers et des géographies, les pôles opérationnels confirment la bonne résistance de leurs revenus (-1,6% par rapport à 2012) : les revenus sont ainsi stables1 chez Retail Banking , en progression de 3,8%(1) chez Investment Solutions, et en recul de 8,3%(1) chez Corporate and Investment Banking (CIB).

Les frais de gestion, à 26 138 millions d’euros, sont en baisse de 1,5%. Ils incluent cette année l’impact exceptionnel des coûts de transformation de « Simple & Efficient » pour 661 millions d’euros (pas d’impact en 2012) et l’effet de la hausse de l’euro. Les frais de gestion des pôles opérationnels sont en baisse de 0,5%(1), traduisant la maîtrise continue des coûts, avec une baisse de 0,8%(3) pour Retail Banking(2), une augmentation de 2,2%(1) pour Investment Solutions et un recul de 2,4%(1) pour CIB.

Le résultat brut d’exploitation augmente ainsi de 1,2%, sur la période à 12 684 millions d’euros. Il est en baisse de 3,4%(1) pour les pôles opérationnels.

Le risque diminu

Le coût du risque du Groupe est à un niveau modéré, à 4 054 millions d’euros, soit 63 points de base des encours de crédit à la clientèle. Il augmente de 2,9% par rapport à l’année dernière du fait notamment d’une augmentation chez BNL bc en lien avec un contexte économique toujours difficile en Italie.

Les comptes du Groupe incluent cette année par ailleurs une provision de 1,1 (4)Md$ , soit 798 millions d’euros, relative à la revue rétrospective des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions économiques des Etats-Unis.

Les éléments hors exploitation s’élèvent à 357 millions d’euros. Ils incluent notamment cette année deux éléments exceptionnels pour -171 millions d’euros : l’impact de la cession de BNP Paribas Egypte pour 81 millions d’euros et des dépréciations pour un montant total de -252 millions d’euros, dont -186 millions d’euros d’ajustement de la survaleur de BNL bc. Les éléments hors exploitation s’élevaient à 1 791 millions d’euros en 2012 et incluaient notamment des éléments exceptionnels pour 1 445 millions d’euros (impact en particulier de la cession d’une participation de 28,7% dans Klépierre SA).

BNP Paribas réalise ainsi un résultat net part du groupe de 4 832 millions d’euros, en baisse de 26,4% par rapport à 2012. Hors éléments exceptionnels, dont l’impact total s’élève cette année à -1 211 millions d’euros contre +184 millions d’euros en 2012, le résultat net part du groupe s’élève à 6 043 millions d’euros, en baisse de 5,3% par rapport à l’année dernière.

La rentabilité des fonds propres est égale à 6,1% (7,7% hors exceptionnels). Le bénéfice net par action s’établit à 3,69 € (4,67 € hors exceptionnels).

Une excellente solvabilité

Le bilan du Groupe est très solide. La solvabilité est élevée avec un ratio « common equity Tier 1 de Bâle 3 plein(5) » à 10,3% et le ratio de levier de Bâle 3 plein(5) s’établit à 3,7%, au-delà du seuil réglementaire de 3,0% applicable à compter du 1er janvier 2018. La réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 247 milliards d’euros (221 milliards d’euros à fin 2012), soit plus d’un an de marge de manœuvre par rapport aux ressources de marché.

L’actif net comptable par action(6) s’élève à 63,6 euros, soit un taux de croissance moyen annualisé de 6,1% depuis le 31 décembre 2008, montrant la capacité continue de BNP Paribas à accroître l’actif net par action.

Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires de verser un dividende de 1,50 € par action payable en numéraire, stable par rapport à l’année dernière, soit un taux de distribution de 40,8%.

Le Groupe présente enfin les grandes lignes de son plan de développement 2014-2016. Confirmant son business model de banque universelle qui a démontré sa résilience durant la crise et constitue un atout certain dans le nouvel environnement, il définit cinq grands axes stratégiques pour 2016 : le renforcement de la proximité avec les clients, la simplification de l’organisation et des modes de fonctionnement, la poursuite de l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, l’adaptation de certains métiers à leur environnement économique et réglementaire et la mise en œuvre de développements géographiques et par métiers en s’appuyant sur les savoir-faire du Groupe. L’objectif est ainsi d’atteindre une rentabilité des fonds propres d’au moins 10% en 2016 et une croissance annuelle à deux chiffres du résultat net par action(7).

Quatrième trimestre 2013

Au quatrième trimestre 2013, le produit net bancaire s’établit à 9 563 millions d’euros, en hausse de 1,8% par rapport au quatrième trimestre 2012, avec des éléments exceptionnels négligeables (réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -13 millions d’euros) contre un impact de -313 millions d’euros à la même période de l’année précédente. Les revenus des pôles opérationnels augmentent de 0,4%(8).

Les frais de gestion augmentent de 1,6%, à 6 907 millions d’euros. Ils incluent ce trimestre l’impact exceptionnel des coûts de transformation de « Simple & Efficient » pour 287 millions d’euros (pas d’impact en 2012) et l’effet de la hausse de l’euro. Les frais de gestion des pôles opérationnels augmentent de 2,6%4 compte tenu notamment des investissements de développement chez Investment Solutions et CIB ainsi que d’effets ponctuels ce trimestre.

Le résultat brut d’exploitation s’établit ainsi à 2 656 millions d’euros, en hausse de 2,4% par rapport au quatrième trimestre 2012.

Le coût du risque, à 1 075 millions d’euros, soit 68 points de base des encours de crédit à la clientèle, baisse de 10,3% par rapport au quatrième trimestre 2012.

Les comptes du Groupe incluent ce trimestre par ailleurs une provision de 1,1 Md$ , soit 798 millions d’euros, relative à la revue rétrospective des paiements en dollar US concernant des pays soumis aux sanctions économiques des Etats-Unis.

Les éléments hors exploitation s’élèvent à -17 millions d’euros (-249 millions d’euros en 2012) et incluent l’impact de dépréciations pour un montant total de -252 millions d’euros (-345 millions d’euros en 2012).

Le résultat avant impôt s’établit ainsi à 766 millions d’euros, en baisse de 33,2% par rapport à la même période de l’année précédente compte tenu des éléments exceptionnels précités.

Le résultat net part du groupe s’élève à 127 millions d’euros, en baisse de 75,5% par rapport au même trimestre de l’année précédente. Hors éléments exceptionnels, dont l’impact total s’élève à -1 232 millions d’euros (contre -537 millions d’euros au quatrième trimestre 2012), le résultat net part du groupe s’élève à 1 359 millions d’euros, en hausse de 28,7% par rapport à la même période de l’année précédente.

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